Les belles rencontres

Alexia Moussou, cavalière courtière et marchande

La première fois que j’ai rencontré Alexia Moussou, c’était pour l’essai le plus génial de ma vie. Je cherchais un cheval « pour faire 130 » depuis 6 mois et après plusieurs échecs, j’ai décidé de faire appel à des cavaliers de commerce sérieux. Ça a tout changé ! Ils m’ont fait essayer des chevaux expérimentés, faciles et dans mon budget. Mais quand nous sommes allés voir Alexia, qui a accepté de me présenter sa jument Redkiss, ça a été une révélation. Je n’avais jamais ressenti ça ! J’avais l’impression que Redkiss gérait seule ses places et qu’elle ne forçait pas, même sur des hauteurs dont je n’avais pas l’habitude. Alexia a accepté de me la vendre à condition d’avoir des nouvelles et peut-être un jour un poulain d’elle. Voici comment s’est initié notre lien. Il fallait donc que je fasse l’interview d’Alexia Moussou, la cavalière courtière et marchande qui a rendu beaucoup de cavaliers heureux. Car au fil du temps, j’ai découvert bien d’autres facettes de cette femme de cheval. Alors voici ce qu’elle a accepté de nous livrer d’elle et de son métier !

L'interview d'Alexia Moussou - Cheval de fille

La présentation d’Alexia Moussou, cavalière courtière et marchande

J’ai deux casquettes, je suis marchande et courtière, principalement dans les chevaux de saut d’obstacle. Mon but est de trouver le cheval qui correspondra le mieux au cavalier. Lorsque l’on est marchand, on achète, on valorise et on revend. Lorsqu’on est courtier, on cherche un cheval pour un client en respectant son cahier des charges et on met en relation un vendeur et un acheteur. Les ventes se font aussi bien en France qu’à l’étranger.

Peux-tu nous raconter ton parcours ?

Mon parcours est plutôt atypique pour le milieu du cheval. Après mon bac, j’ai fait un BTS NRC (négociation et relation clients) puis une licence en marketing. En parallèle j’avais déjà créé TSB commerce pendant ma première année de BTS.

Qu’est-ce qui te plait le plus dans ton métier de courtière ?

Ce que j’aime le plus dans mon métier, c’est de chercher des chevaux pour mes clients et d’avoir des nouvelles d’eux, ravis et heureux avec leur nouveaux partenaires.  J’ai l’exemple de Redkiss que j’ai pu te vendre il y a quelques années et du super lien que nous avons gardé. Un lien important où tu m’as laissé l’opportunité d’avoir une pouliche d’elle après sa carrière sportive. J’ai la chance d’avoir vendu de très bons jeunes chevaux qui sont performants à haut niveau. J’ai également des nouvelles de certains chevaux vendus à l’étranger comme Nalu qui est parti en Estonie. Sa jeune cavalière m’envoie régulièrement des photos et des vidéos.

Que conseillerais-tu à une cavalière qui cherche le cheval de ses rêves ?

Le premier conseil que je donnerais à une cavalière qui cherche le cheval de ses rêves, c’est d’être encadrée par un professionnel et de ne pas se fier aux premières annonces venues. Il est important de bien définir ses critères en fonction de ce qu’on est capable de faire au moment de sa recherche. De plus, il est toujours difficile pour un amateur de se mettre avec un cheval dès le premier essai : il faut le temps de construire le couple cheval/cavalier. C’est là où un professionnel de confiance va intervenir !

Qu’est-ce que tu aimerais améliorer dans le commerce de chevaux ?

Il y a tellement de choses que j’aimerais améliorer. Je trouve qu’aujourd’hui les vrais professionnels se font rares. Tout le monde peut s’improviser cavalier/marchand/courtier. Je pense qu’il faudrait mieux cadrer tout ce système. En ce qui concerne le commerce, je mets un point d’honneur sur la transparence entre toutes les parties !

Quels sont les chevaux qui t’ont le plus marqué dans ta vie ?

Je crois que tous les chevaux que j’ai pu avoir m’ont marqué. Chacun a son caractère, sa personnalité et ils sont tous attachants. Mais puisqu’il faut en citer, je vais commencer par JOYE DU PERTHOIS qui a été ma première ponette avec un caractère bien trempé. Ensuite, il y a eu REDKISS BERENCE, que j’ai acheté lorsque je me suis lancée dans l’aventure TSB.  Je l’ai acheté à une personne très particulière dans mon cœur. On a commencé ensemble le commerce de chevaux. Redkiss était sa jument de concours et il a eu du mal à me la laisser. C’est une jument avec un cœur plus gros qu’elle. J’espère que Liara Kiss sera comme sa mère !

Ensuite, il y a eu GOOD BOY DE KREISER, un fils de Diamant de Semilly que j’avais acheté à Olivier Martin il y a plus d’un an. C’est un cheval qui je pense a un très bel avenir devant lui. Nous l’avons vendu à Jeanne Hirel et j’espère qu’il l’accompagnera dans de belles échéances. Et pour finir FOREVER D’ECLIPSE que j’ai acheté il y a un an. Elle est incroyable. C’est une vraie guerrière et elle me permet de franchir un cap dans mon équitation.

Peux-tu nous parler en détails de Forever, ta petite crack actuelle ?

Forever est arrivée aux écuries en 2021 à l’âge de 6 ans. Elle n’avait pas beaucoup de métier mais déjà une super qualité. C’est une jolie jument issue du croisement Cornet Obolenski X Calvaro. Elle a envie de bien faire à chaque séance et elle se transcende lors de l’entrée en piste. Elle est énergique et respectueuse. Au-delà du concours, elle est très attachante. Il y a vraiment une complicité entre elle et moi. En clair, je l’adore !

Quels sont tes projets d’avenir Alexia ?

Mes projets d’avenir : continuer de performer et d’évoluer en compétition. Continuer aussi d’acheter des chevaux pour servir mes clients et élargir mon réseau. Je ne cherche pas à faire de la quantité mais de la qualité.

Un peu plus tard j’aimerais faire de l’élevage avec Liara Kiss et Forever !

Interview réalisée par Charlotte Allinieu


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